mercredi 28 mars 2012

Un jeu vidéo saoudien retrace les voyages d’Ibn Battouta


Faris Jawad, le nouveau Prince de Perse
Ce jeu ne met pas en scène un Ibn Battouta découvrant le monde à pied ou à dos de cheval dans des contrées désertiques mais un jeune homme arabe du Moyen-Orient s’appelant Farid Jawad qui part à la découverte du monde. Son signe distinctif est un keffieh vert, symbole de la résistance palestinienne, qu’il porte toujours autour du cou.
L’histoire de ce jeu d’action en 3D débute au Maroc. Un jour, Faris Jawad reçoit un appel pour visiter le Maroc. Il décide de partir pour le royaume avec sa sœur Dania, une jeune archéologue portant un voile rouge. Leur mission : refaire le parcours géographique d’Ibn Battouta à partir du Maroc et rechercher des trésors cachés dans les pays que l’explorateur a visité.
Le Maroc en jeu vidéo
Une chasse au trésor durant laquelle Farid Jawad et sa sœur seront amenés à se battre violemment contre des militaires ennemis avec des armes à feu, mener des courses poursuites effrénées sur des quads, escalader des mûrs, courir et faire preuve de perspicacité pour retrouver les trésors, à l’instar des jeux vidéos comme Lara Croft ou le Prince de Perse. Le jeu entraînera les héros dans les souks de Jemaâ El Fna, à Marrakech, dans les montagnes de l’Atlas. Les médinas marocaines sont dessinées avec beaucoup de finesse. Leurs péripéties se poursuivent ensuite en Egypte, Syrie et Dubaï.
Saïd Bouftass, réalisateur d’un court métrage animé sur la vie d’Ibn Battouta et directeur du festival de BD de Casablanca de mai prochain, n’est pas surpris de voir qu’un jeu vidéo sur le parcours d’Ibn Battouta a été créé. « Ibn Battouta a voyagé durant 28 ans et a été jusqu’en Chine à pied. Lors de ses voyages, il a rencontré des gens très importants comme des sultans et séduisait tout le monde par ses connaissances en sciences ou la littérature. C’était un grand humaniste, proche des opprimés et ce qui me marque le plus c’est la description de la vie quotidienne de l'époque qu'il fait dans ses récits », explique-t-il.

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